BRIGHT BRUSSELS

Deuxième soirée au festival Bright Brussels, cette fois dans le quartier Royal, sous une couverture nuageuse encore très basse, reflétant trop fort les lumières de la ville. Enfin, pas de pluie, c'est déjà ça…

On commence avec un show de vidéo-mapping relativement long, sur la façade de la cathédrale Saint-Gudule. Certaines séquences consistaient juste en une projection de textures, alors que d'autres jouaient plus avec les éléments de la façade. C'était un peu étonnant que ce bâtiment assez prestigieux n'ait jamais été mis en valeur lors des précédentes éditions, voilà qui est fait !

Sur le côté de la cathédrale, une animation interactive qui consistait à se faire photographier, pour voir ensuite sa silouhette projetée sur le mur, avec un petit côté psychédélique.

Ambiance disco dans les anciennes cages d'ascenseur d'un bâtiment en cours de reconversion, accueillant temporairement une exposition interactive.

Une installation circulaire sur la parvis de la gare centrale, composée de centaines de lampes de poche vintage.

Un peu à l'écart des autres installations, une projection de la façade d’origine de la Maison du Peuple de Victor Horta sur la Tour du Sablon. L'effet était malheureusement complètement gâché par la pollution lumineuse environnante. Non seulement la rue n'avait même pas été fermée à la circulation, mais en plus les lampadaires aux alentours n'avaient pas été relookés pour produire une lumière rouge tamisée, comme c'était le cas à d'autres endroits (mais pas partout cela dit).

Même constat dans la rue entre le Palais des Beaux-arts et l'immeuble BNP-Paribas, dont une partie de la façade était éclairée par une série de robots de lumière. Des capteurs permettaient de faire varier l'intensité, la couleur et l'inclinaison des faisceaux, par des simples mouvements des mains. L'aspect interactif était sympa, mais la pollution lumineuse des lampadaires aux alentours était encore une fois trop marquée.

Explosion de couleurs sur la place du Musée, avec une installation de la compagnie Spectaculaires - Allumeurs d'images, des habitués du festival étant donné qu'ils étaient déjà présents avec la même installation en 2019 et 2021, mais dans d'autres lieux. Ils avaient chaque fois figuré dans mes coups de coeur, mais c'était un peu moins le cas cette fois-ci, et ce pour 3 raisons. Premièrement, l'effet de surprise était forcément moins présent. Ensuite, la bande-sonore était beaucoup moins envoûtante, étant donné qu'elle se composait cette fois-ci d'extraits de chansons rock ou disco, l'ambiance n'était donc pas du tout la même. Et enfin, le lieu en lui-même était peut-être aussi moins impressionnant, de par son côté assez vaste, mais qui manquait de relief. Ceci étant dit, ça reste tout de même très féérique visuellement, mais je m'y suis moins attardé que les fois précédentes.

On termine avec l'installation la plus spectaculaire du festival, prenant place sur le Mont des Arts, animé par une multitude de skytracers et de lasers. L'effet le plus réussi était incontestablement celui des faisceaux laser provenant du sommet de la tour de l'Hôtel de Ville, et qui formaient durant quelques secondes une sorte de vortex géant. L'effet était assez court, mais saisissant !

Une dernière série de photos prises en toute fin de soirée, tant bien que mal depuis le milieu de la route qui était sensée être fermée à la circulation, mais que la police a rouvert 5' avant la fin officielle des animations, ce qui n'était pas très cool, et limite dangereux, sachant que c'était à un des endroits où il y avait le plus de monde, et que la foule était encore bien présente. C'est toujours un petit point négatif récurrent d'année en année je trouve. Pour des événements similaires, Eindhoven, Gand ou Lyon n'hésitent pas à fermer complètement tout le centre-ville aux voitures durant toute la soirée, pas de raison que Bruxelles ne puisse pas y arriver aussi.

> Bright Brussels 2023 - Partie 1 - Quartier Lehon

> Bright Brussels 2023 - Partie 2 - Quartier Royal

> Bright Brussels 2023 - Partie 3 - Quartier Européen