GLOW

L'hiver approche à grands pas, et coincide avec le démarrage de la saison des festivals de lumières, dont le célèbre festival GLOW à Eindhoven. Alors que le parcours de l'édition de 2021 était divisé en 3 sous-parcours bien séparés les uns des autres afin de disperser la foule (covid oblige), on revient cette année à un format habituel, avec une grande boucle unique de plus de 5km dans le centre-ville. Et à défaut de covid, c'est la "crise énergétique" qui apportait cette fois son petit grain de sel, avec des horaires rabotés d'une heure les soirs en semaine (comme si ça allait changer quelque chose…).

Malgré un parcours relativement long, cette édition était néanmoins légèrement en-dessous des précédentes au niveau de la qualité des installations (sentiment visiblement partagé par de nombreuses personnes sur la page de l'événement). Ceci dit il y avait tout de même de quoi passer une bonne soirée, d'autant plus qu'Eindhoven est une ville où il semble faire bon-vivre, le centre-ville est très convivial.

Le début du parcours était en tout cas plutôt attirant, avec un ballet de skytracers sur lequel je reviendrai juste après, ainsi que 2 énormes projecteurs DCA très puissants, datant de la 2° guerre mondiale et remis à neuf, convergeant vers une sorte de diamant géant suspendu à une grue au-dessus du canal.

L'installation qui aura sans doute demandé le plus de moyens techniques sur l'ensemble du festival, avec pas moins de 16 cabines de semi-remorques, disposées en cercle, offrant un son et lumières via des éclairages led, les différents phares et lumières intérieures des camions, ainsi qu'une multitude de skytracers. Assez impressionnant visuellement, en plus d'être insolite !

Une autre installation très chouette visuellement, composée de plusieurs petites structures flottantes, simulant des poissons jaillissant hors de l'eau.

Quelques autres installations, dont un show de vidéo-mapping, sympa mais sans plus.

Un autre show de vidéo-mapping, beaucoup plus impressionnant celui-là, sur la devanture de la gare, ainsi que la façade d'un building d'une vingtaine d'étages.

Invasion de papillons géants !

Ce n'est pas toujours nécessaire de déployer les grands moyens pour offrir quelque chose d'intéressant, la preuve avec ce vélo customisé, faisant défiler une sorte de paysage urbain en ombres chinoises.

Le musée d'art contemporain, relooké en musée des monstres.

Un arc-en-ciel vertical au cœur de la nuit ! Dommage qu'il manquait 2 étages vers le haut !

On termine avec une installation très sympa au cœur d'une église, composée de sortes de fleurs qui descendaient du plafond en se déployant, puis remontaient, à la manière d'un yo-yo.