FETE NATIONALE FRANCAISE

Jamais 2 sans 3 ! Ayant déjà eu la chance de pouvoir photographier aux premières loges le feu le plus célèbre et le plus emblématique du 14 juillet en 2020 et 2021, je rempile pour une troisième année ! Ce serait dommage de passer à côté d'une occasion pareille, d’autant plus que ce sera probablement le seul "gros" feu auquel j’aurai l’occasion d’assister cet été. Les points de vue ne manquent pas tout autour de la tour Eiffel, et ayant déjà testé le haut du palais Chaillot et le Champ de Mars, le spot de cette année sera les bassins du Trocadéro. Cela mérite bien un petit sacrifice, comme passer pas moins de 2h les pieds immergés dans une eau stagnante verdâtre plus que douteuse, mais ça valait le coup ! Le spot est parfaitement dans l'axe, et les feux se reflètent dans le bassin du dessous. Dommage cependant que le vent créait des petites ondulations dans l'eau, empêchant d'avoir un effet miroir lisse, mais on ne peut malheureusement pas tout avoir.

Pour la deuxième année consécutive, c'est Ruggieri qui était aux commandes du feu, avec une disposition des produits semblable à 2021, avec tout de même une nouveauté : l'implantation de lignes de mono-coups sur les bords du pont d'Iena, ainsi que de l'autre côté de la tour Eiffel sur le Champ de Mars, créant des effets de vagues en rafales assez impressionnants, beaucoup plus intéressants visuellement que les compacts et chandelles de l'année d'avant. Pas mal d'effets sur la tour également, plus qu'en 2021 (je n'ai pas compté, mais c'était en tout cas une impression partagée avec les autres photographes). Et étant cette année du "bon" côté de la tour, j'ai enfin pu profiter des effets "spirographe" assez originaux placées au 2° étage (exemple en tout début de vidéo ci-dessous). Globalement, le spectacle m'a semblé meilleur qu'en 2021. Seule déception : le fait que le feu ne dure plus que 20 minutes (au lieu de 40 il y a quelques années, et même encore 30 un peu plus récemment). En période covid, sans public, c'était compréhensible, mais malgré qu'on ne soit plus dans cette situation exceptionnelle, la tendance au rabotage est malheureusement la même un peu partout.