LICHTFESTIVAL

Une semaine après Mons en Lumières, direction le nord du pays pour une nouvelle édition du Lichtfestival de Gand, se déroulant tous les 3 ans. La réputation du festival n'est plus à faire, et il attire toujours autant la grande foule, heureusement dispersée sur les 7km de parcours, et pas encore trop dense durant cette première soirée en plein milieu de semaine. Beaucoup de choses à voir, 4h30 de marche n'auront clairement pas été de trop !

On démarre avec une des installations les plus impressionnantes du festival et pour le moins insolite, à savoir une gigantesque sphère lumineuse rouge de plus de 20m de haut, enfermée dans un énorme échafaudage. Un peu plus loin, plusieurs grues des anciens docks sont également mises en valeur au moyen d'éclairages led et de video-mapping, re-dessinant les contours de ces structures assez imposantes.

Une autre œuvre assez insolite, avec cette tour de baignoires, déjà vue un an plus tôt au festival Constellations de Metz.

Un peu plus loin, plusieurs dizaines de silouhettes lumineuses s'allument tour à tour avec un effet de rafale, donnant une illusion de mouvement d'un homme entrain de courir le long du quai.

On retrouve souvent les mêmes installations dans les différents festivals, comme ces boules translucides géantes, déjà vues à Bruxelles et Metz en 2023. Outre le fait qu'on ne pouvait pas s'en approcher cette fois (ce qui n'était pas plus mal pour pouvoir prendre des photos sans être dérangé par des dizaines de personnes prenant des selfies...), elles étaient aussi beaucoup plus espacées ici, ce qui donnait un côté un peu moins imposant, même si ça reste joli vu de loin.

Show de video-mapping sur le thème de l'espace, pas forcément spectaculaire, mais assez différent de ce qu'on a l'habitude de voir, avec comme petite originalité des projections holographiques sur un écran sphérique en premier plan.

En plein milieu d'une rue résidentielle, des animaux font leur apparition dans les airs, sur un écran transparent. L'éléphant rose aura eu son petit succès parmi la foule !

Un musée mis en valeur via un éclairage à l'intérieur du bâtiment. Ca ne se remarque pas sur les photos grâce aux retouches et au filtre noir et blanc appliqué autour du sujet, mais l'effet aurait pu être encore mieux sans la pollution lumineuse aux alentours. Ce sera d'ailleurs encore le cas à plusieurs reprises dans la suite du parcours, surtout dans le centre-ville. Petite déception sur cet aspect-là, par rapport au festival de Mons une semaine plus tôt.

Un tapis de dizaines de petites lumières qui semblent virevolter comme par magie à ras du sol ! Déjà vu à Bruxelles et Eindhoven, mais toujours aussi sympa à photographier !

Un show de video-mapping interactif assez original, où les spectateurs étaient invités à crier dans une fleur géante, leur voix étant transformée et générant une ou plusieurs éclosions de plantes sur la façade, plus ou moins imposantes en fonction des cris.

Le retour de l'éléphant rose et autres animaux volants !

Une autre démonstration de video-mapping, non pas sur une façade de bâtiment comme c'est le cas la plupart du temps, mais sur un support en 3D représentant un visage.

Petit retour dans le passé, à l'époque ou l'euro n'existait pas encore, avec ces guirlandes composées de représentations d'anciennes pièces de 5 francs belges !

Une statue emprisonnée au cœur d'une boule à neige géante, qui semblait malheureusement souffrir d'un petit problème technique, la soufflerie à l'intérieur de la boule semblait avoir du mal à faire s'envoler les milliers de particules blanches.

Un arc-en-ciel en pleine nuit ! Simple mais joli !

Ambiance bleue, ça change du traditionel éclairage public en orange ou en blanc !

Une installation d'envergure notable, où toute une rue est entièrement relookée via des dizaines de rétro-projecteurs dessinant des motifs abstraits sur de nombreuses façades.

Et on termine avec une immersion dans les fonds marins, à l'intérieur d'un grand hangar industriel.