GLOW

Quelques jours après Bright Brussels, direction Eindhoven pour le festival GLOW, qui avait lui aussi été annulé en 2020. Et il était temps que j'y aille, car à 2 jours près c'était trop tard, le festival ayant été contraint de stopper un peu plus tôt que prévu, à cause d'un nouveau couvre-feu...

Contrairement aux éditions précédentes, pas de parcours bien défini dans le centre-ville. Les installations étaient réparties dans 3 quartiers distincts, assez éloignés les uns des autres afin de disperser la foule. On pouvait même trouver quelques installations totalement isolées en périphérie de la ville. Impossible de tout voir en une soirée du coup, il a fallu faire des choix, je me suis donc concentré sur ce qui me semblait le plus intéressant (ce qui me fera tout de même une petite marche de près de 15km).

Je démarre la visite le long du canal à l'est de la ville, avec 2 installations situées dans des entrepôts. La première était un relooking total du sol au plafond, au moyen de motifs psychédéliques. Je n'étais pas spécialement fan des couleurs, mais visuellement c'était tout de même assez immersif. La deuxième installation se composait de dizaines de gyrophares disposés à même le sol sur des cercles concentriques. Une idée toute simple, mais très sympa.

Retour à l'extérieur en direction du centre-ville, en longeant le canal, surplombé par un énorme faisceau de lumière émanant d'un projecteur DCA d'1,5m de diamètre, datant de la seconde guerre mondiale, et pouvant éclairer à plusieurs kilomètres !

Le traditionnel show de video-mapping sur la façade d'une église, avec comme petite particularité quelques lasers simulant des tirs sur le bâtiment.

Invasion de virus mutants dans un bar de la ville ! Une chance que le port du masque soit obligatoire en ces temps de pandémie !

Dans le centre-ville, plusieurs arches de lumières au look un peu vintage ont été installées un peu partout.

Après une longue marche vers le Strijp-S, un ancien quartier industriel reconverti en campus, voici ce qui était sans doute la plus grande installation du festival : un relooking complet d'une esplanade et de plusieurs immeubles situés autour de celle-ci. Il s'agissait de motifs statiques, mais le fait d'en avoir tout autour ainsi que sur le sol donnait une forte impression d'immersion dans un décor psychédélique.

Un peu plus loin, un autre show de vidéo-mapping, sympa mais sans plus.

Et pour terminer, une mise en lumière très sympa d'un immeuble de bureaux aux couleurs de l'arc-en-ciel, au beau milieu d'une avenue entièrement éclairée en vert, ce qui est plutôt original, ça change de l'éternel orange ou blanc. Renseignements pris après-coup, il se trouve que tout le quartier bénéficie en fait depuis 2014 d'un éclairage LED dynamique, les couleurs pouvant varier automatiquement en fonction de la luminosité ambiante, de la météo, ou encore du moment de la journée, et peuvent être contrôlées individuellement. Le concept est génial je trouve !